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 Un livre qu'on doit lire en français...

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2 participants
AuteurMessage
Aïcha (Alissa)
Grande louve
Grande louve
Aïcha (Alissa)


Nombre de messages : 355
Quel Animal êtes vous?? : Une louve
Date d'inscription : 10/08/2005

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MessageSujet: Un livre qu'on doit lire en français...   Un livre qu'on doit lire en français... EmptyDim 12 Mar - 13:29

Bon, cette fois je n'aime pas le livre dont je vais vous parler: C'est un livre que le prof de français nous a donner a lire pour ce week end!

Double meurtre à l'abbaye
I. Un cadavre inattendu
Thomas le Rouge - qu'on nommait ainsi à cause du roux flamboyant de ses cheveux -avançait sans bruit au milieu des fougères. L'approche de la nuit et un vilain temps de novembre avaient beau obscurcir le sous-bois, il se méfiait. Les clairières se multipliaient dangereusement dans la forêt aux abords de l'abbaye de Hautefage, comme souvent près des terres récemment défrichées.
Il s'entêtait, pourtant, à braconner dans ce coin car les moines fermaient les yeux, au contraire de leur puissant voisin, messire Raymond, seigneur de la vicomte de Pleaux. Celui-là, il ne faisait pas bon s'aventurer sur ses terres que surveillaient les hommes du prévôt Guillaume Taillefer ! Le bien nommé. Dur aux pauvres gens, cœur de pierre. Thomas en cracha de dégoût, ce qui le soulagea.
Puis il se glissa derrière un gros genévrier. Il avait posé là un collet. Est-ce qu'un lapin se serait pris ? Il l'espérait. La faim le tenaillait. Comme beaucoup d'autres en ce temps de grande misère.
Depuis qu'avaient recommencé sur ces rebords de monts d'Auvergne les chevauchées militaires du roi Henri II d'Angleterre, duc d'Aquitaine par sa femme Aliéner, des bandes de mercenaires se répandaient dans les campagnes, brigands autant que soldats, pillant les biens, les troupeaux, les récoltes, brûlant les maisons, harcelant les bourgs, rançonnant les abbayes, ici un jour, là le lendemain. Ils s'abattaient soudain sur vous comme la grêle qui dévaste une vigne et épargne l'autre. Sait-on pourquoi ?
À cette pensée, Thomas le Rouge toucha vivement dans la bourse accrochée à ses braies, sous son gros surcot de futaine, la médaille
en cuivre de saint Donat qui protège de la foudre et voisinait, pour l'heure, avec un clou rouillé, un bout de fil de chanvre et une lame de couteau ébréchée.
Le collet était vide. Thomas soupira. Les lapins devenaient de plus en plus malins ou bien ils fuyaient eux aussi les soldats ! C'est alors qu'il aperçut le grand bâton des pèlerins de Saint-Jacques, le bourdon, tombé là, en travers du lierre, comme un bois mort de plus. Aucune besace n'y était pendue, aucune gourde même vide. Thomas le regretta, mais le bâton était quand même bon à prendre. Il le ramassa.
Et il restait là, songeur. Quel pèlerin peut ainsi abandonner le bourdon qui lui sert d'enseigne ? Puis il aperçut les chevaux, deux beaux chevaux, des chevaux de seigneur, à trois coudées de lui, derrière les ronciers. Pour un peu, il tombait sur eux ! Et où étaient les cavaliers ?
Il écarta doucement les ronces, risqua un œil et se rejeta vivement en arrière, effrayé à l'idée qu'on puisse le surprendre. Les deux cavaliers tiraient hors d'un buisson le cadavre d'un pèlerin - il avait encore son chapeau à coquille accroché au cou. L'avaient-ils tué et où remmenaient-ils ? Car, à présent, ils le traînaient.
La curiosité l'emportant sur la peur, Thomas
le Rouge décida de les suivre et de tenter de voir leurs visages. Mais auparavant, il cacha le bourdon sous des branches mortes. Il voulait être sûr de le retrouver.
L'office de nuit s'achevait. Le jour n'allait pas tarder à se lever. Deux par- deux, les moines commencèrent à quitter la chapelle, suivis des novices et des frères lais.
Le père abbé, Arnould, resta seul, agenouillé dans la stalle de bois sculpté qui lui était réservée. C'était un homme déjà âgé, qui avait eu beaucoup d'autorité mais, à présent, son dos se courbait, les rhumatismes le paralysaient à demi, et il éprouvait, par moments, un sentiment de fatigue si pesant qu'il songeait à se démettre de sa charge. Redevenir un simple frère, ne plus avoir à discuter, à gérer. Pouvoir prier en paix...
Il aperçut frère Jérôme qui, le dernier, se glissait hors de la chapelle. C'était le portier de l'abbaye. Il allait, tout à l'heure, ouvrir en grand les portes de la première enceinte pour permettre aux fidèles venus de partout d'assister à la messe solennelle par quoi débuterait la grande fête votive de Saint-Martin, patron de l'abbaye de Hautefage. Les pèlerins afflueraient
et aussi les marchands, venus, eux, pour la foire qui allait durer la semaine. Et les jongleurs, et les voleurs...
Le père abbé se retint de soupirer. Les voleurs n'étaient pas les pires ! La guerre, avec son cortège noir de viols, de morts, d'incendies, de famine, voilà le vrai fléau, la bête de l'Apocalypse. Le père abbé se remit à prier. Qu'au moins cette journée de fête soit jour de paix. Même si saint Martin avait été, en son temps, un soldat !
Tandis que le père abbé continuait à prier, frère Jérôme, aidé de deux forts valets d'armes prêtés par le prévôt pour la circonstance, achevait de pousser les lourds vantaux de bois de la grande porte séparant l'enceinte commune de l'abbaye de celle uniquement réservée aux religieux. On ne l'ouvrait qu'une fois l'an, pour la fête de Saint-Martin. Une simple poterne suffisait, le reste de l'année, aux allées et venues des moines et de leurs visiteurs.
C'était dans l'enceinte commune que se trouvent l'hôtellerie, les écuries, les remises et divers logements affectés à des serviteurs laïcs aidant à l'entretien des bâtiments. Les granges, avec leurs réserves de grains et de foin, les étables à moutons, la porcherie étaient plus éloignées,
de l'autre côté de la rivière où commençaient les terres de l'abbaye. Elles étaient très étendues, et le monastère de Saint-Martin, un des plus importants et des plus riches de ce pays des confins d'Auvergne qui alliaient la rudesse de la montagne proche au début de douceur de plaines ensoleillées.
Tout en dirigeant la manœuvre d'ouverture du dernier battant, frère Jérôme inspectait le ciel avec appréhension : aube rouge, signe de vent et de pluie. La fête serait moins réussie que celle de l'an passé où il avait fait un temps beau et sec, un vrai temps d'été ! Miracle de saint Martin qui ne pouvait chaque année se renouveler ou alors où serait le miracle ?
Frère Jérôme avait de la piété mais aussi du bon sens et la solidité un peu rugueuse des troncs de châtaignier auxquels il grimpait, enfant.
La porte maintenant grande ouverte, il jeta un regard de droite et de gauche. Rien ne bougeait encore. Il était trop tôt. Juste quelques servantes à moitié endormies s'en allaient tirer l'eau au puits pour leurs maîtresses couchant à l'hôtellerie.
Soudain, frère Jérôme fronça le sourcil. Que faisait là cet homme, étendu tout du long près
de la porte, enveloppé dans sa cape et le chapeau couvrant le visage ? Un chapeau qui, à mieux regarder, portait la coquille des pèlerins de Saint-Jacques ! Il semblait dormir profondément. Un court instant frère Jérôme hésita à le laisser prolonger son somme - pour s'être laissé tomber là, il fallait qu'il ait été harassé par une longue marche ! Puis, quelque chose d'anormal dans la position du corps le fit s'approcher, mieux regarder, soulever légèrement le chapeau masquant le visage. Le doute n'était plus possible, cet homme ne dormait pas, il était mort.
Les valets d'armes du prévôt venaient à leur tour, l'un d'eux attrapait le corps, le laissait retomber vivement comme s'il s'était brûlé à un tison :
— Quelqu'un l'a tué. Voyez vous-même, mon frère.
Jérôme souleva le corps avec effroi : non que la mort elle-même lui fasse peur, mais penser qu'un meurtre ait pu être commis dans l'enceinte même de l'abbaye et au matin de la fête solennelle de Saint-Martin le remplissait d'horreur, comme si le prince des ténèbres en personne avait signé le crime. Mais il se ressaisit, ordonna d'une voix ferme aux valets d'armes :
— Restez ici, empêchez que quiconque s'approche. Je vais prévenir notre père abbé.


Si elle vous plait, je me ferai un plaisir de vous écrire la suite, mais elle est très longue! ceci n'est même pas le quart du livre!
Moi personnellement je n'accroche pas, mais c'est justement pour ça que je demande d'autres avis avant de decreter que l'histoir est nule!^^
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Noémie
Grand animal puissant
Grand animal puissant
Noémie


Nombre de messages : 53
Quel Animal êtes vous?? : Je réfléchi...
Date d'inscription : 22/01/2006

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MessageSujet: Re: Un livre qu'on doit lire en français...   Un livre qu'on doit lire en français... EmptyDim 12 Mar - 14:32

Moi j'avais lu un livre qui s'appeller "Meurtre à la cathédrale",et celui-ci me dit vraiment quelque chose mais j'arrive pas à me rappeller...Moi perso je n'aime pas non plus,et puis le truc des meurtres moi d toute façon j'accroche pas...
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Un livre qu'on doit lire en français...
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