abandons

je viens juste d'apprendre qu'à cause de la grippe aviaire les gens abandonnent leurs chats et leurs chiens! Car ils pourraient être porteurs du virus! Je pense que si on prend des précautions il n'y a pas de problèmes! C'est révoltant!

Lilou a écrit:

abandonnent leurs chats et leurs chiens

Euh...Les chiens aussi ?
Parcequ'ils me semblent que ce ne sont que les chats qui sont soit disant porteur du virus (et même si c'était vrai JAMAIS JE N'ABANDONNERAIS MON CHAT MÊME JUSQU'A MOURRIR!!!!)

Lilou a écrit:

je viens juste d'apprendre qu'à cause de la grippe aviaire les gens abandonnent leurs chats et leurs chiens! Car ils pourraient être porteurs du virus!

C'est vraiment dégoutant... Comment peut-on imaginer une chose pareille?!

c'est affreux moi je n'abandonnerais pas mes chien et mes chats je les aimes trop

_"Desolée je remonte un vieux topic, mais là j'ai quelque chose pour vous:
5 bonnes raison de ne pas abandonner ses animaux a cause de la grippe aviaire!"

Dans le magazine 30 millions d'amis, il y a écrit:

1
Le cas du chat allemand reste exceptionnel
Si la nouvelle a fait grand bruit, elle est restée un cas isolé. En effet, le chat retrouvé sur l'île de Riigen reste le seul décès à ce jour en Europe. Rien ne permet de penser qu'il n'est que le premier d'une longue série. Au contraire. S'il est certain que l'animal a bien ingéré un morceau d'un cygne contaminé, seule l'étude épidémiologique actuellement en cours en Allemagne (à l'heure où nous mettons sous presse), prouvera ou non que le repas a été la cause de sa mort. "L'hypothèse de la contamination par ingestion semble peu probable, souligne Jean-Luc An-got, vétérinaire et directeur général adjoint à l'Organisation mondiale de la santé animale, car l'estomac des carnivores contient des sucs gastriques très acides auxquels le virus
résiste mal. Ce chat est mort dans une zone hautement pathogène, où des dizaines d'oiseaux sauvages ont été tués par le H5N1. Il a peut-être suffi que le cygne batte des ailes quand il était pourchassé et relâche dans l'air des millions de particules virulentes contenues dans les plumes."
Une contamination qui rappelle celle des hommes, en Asie et en Turquie. "Chaque fois qu'un homme a été touché par le virus, poursuit le spécialiste, cela s'est fait par voie respiratoire, dans des conditions sanitaires déplorables et d'extrême promiscuité avec les volailles. On peut imaginer que la contamination du chat a été similaire." Ce que confirmeraient les trois chats autrichiens sur lesquels le virus a été détecté. Recueillis dans un refuge pour animaux en Styrie, où le premier foyer de grippe aviaire s'était déclaré en
février, les animaux étaient en contact étroit avec des volailles domestiques atteintes. Peter Wagner, responsable des services vétérinaires du Land, parle d'une contamination par la nourriture ou les défections.


2
Le virus H5N1 n'est pas adapté au chat
Bien qu'ayant muté déjà plusieurs fois, le virus de la grippe aviaire est aujourd'hui exclusivement adapté aux volatiles. C'est-à-dire qu'il s'y multiplie et s'y propage, de manière foudroyante parfois. Les fientes, dont un simple gramme contient jusqu'à 10 millions de virus, les plumes qui propagent par aérosol des microparticules de H5N1, sont très pathogènes. Mais si, dans certaines conditions, il peut contaminer d'autres espèces (comme l'homme, le chat ou le porc), il ne s'y développe pas aussi bien que chez les oiseaux. "Les scientifiques parlent de baisse de la charge virale quand il est dans l'organisme du chat, explique Jean-Luc Angot, c'est-à-dire que sa virulence est moindre." Le cas des trois chats autrichiens, toujours en vie, validerait cette hypothèse.

3
La contamination par le chat n'est pas prouvée Un simple contact d'un oiseau malade avec ses congénères suffit à propager le virus. Cette réalité infectieuse n'existe pas chez les félins dans la nature. Seule une expérience, menée en laboratoire en 2004 par le Centre médical Erasmus de Rottedam, a mis en évidence une contamination entre chats, par contact respiratoire, mais pas par morsure ou griffure. Ni par les excréments, qui contenaient une quantité faible de virus.
Le seul cas de contamination "importante" par le H5N1 dans une population de félidés a eu pour cadre le zoo de Sriracha, en Thaïlande. En 2004, près d'une centaine de tigres y sont morts des suites de la grippe aviaire qu'ils avaient contractée en avalant crus des poulets infectés non déplumés. La situation ne s'est jamais reproduite alors que l'Asie regorge de chats errants vivant de la chasse d'oiseaux sauvages.
Quant à la possibilité de la transmission à l'homme, elle est, selon le rapport de l'Afssa[Agence française de sécurité sanitaire des aliments], proche de zéro dans les zones contaminées et nulle ailleurs.

4
La grippe aviaire existe depuis cinquante ans
Pourquoi une telle panique depuis quelques semaines alors que le virus de la grippe aviaire parcourt le monde depuis cinquante ans ? Et qu'il a même été à nos portes en 2003, puisque la Belgique et les Pays-Bas ont été victimes d'une épizootie similaire. Cette année-là, ce sont près de 30 millions de volailles que les services sanitaires hollandais ont euthanasiées préventivement. C'est d'ailleurs le seul pays, avec la France depuis peu, à avoir été autorisé à vacciner une partie de ses volailles d'élevage et tous les oiseaux des parcs animaliers. "Si H5N1 est aujourd'hui la souche la plus virulente du virus de la grippe aviaire, il ne touche jusqu'à preuve du contraire que le monde des oiseaux, prévient Jean-Luc Angot, comme les 24 épizooties qui l'ont précédé.



5
Une détection rapide et une prévention adaptée La grande force de la prévention réside dans la détection précoce du virus. Presque en temps réel peut-on dire aujourd'hui. Le suivi des espèces migratoires à l'échelle du monde permet de localiser rapidement les foyers d'infection. En France, la découverte d'un oiseau contaminé met en place immédiatement un périmètre de protection (3 km autour de la découverte), un autre de surveillance (7 km) et un troisième de surveillance élargie (voir l'encadré pratique). Confinement des volailles domestiques, vaccinations, euthanasie des élevages contaminés... les mesures de sécurité contiennent l'épizootie. Si les choses devaient s'aggraver, la vaccination des volailles d'élevage créerait une barrière sanitaire isolant le monde des animaux domestiques de celui des oiseaux sauvages. Et il nous restera, à nous particuliers, à garder nos chats au chaud et à promener nos chiens en laisse. •

_"Alors avec ça, ne me dite pas qu'il y a une bonne excuse pour abandonner les annimaux a cause de la grippe aviaire!"


_"Moi en tout cas je le ferait pas!!"
_*Même si c'est parce que je n'ai pas d'animaux de compagnie!*